30 juil. 2008

WALL-E : romance cybernétique sur fond post-apocalyptique

Voici donc un billet sur le cinéma, ça faisait longtemps et ma carte commençait à moisir dans mon portefeuille. Alors je sais, vous allez me dire qu'à 25 ans on a passé l'age de regarder des dessins animés... Mais bon, osef comme disait l'autre. Aujourd'hui sortait sur nos écran français le nouveau long métrage de Pixar : WALL-E, histoire d'un petit robot compacteur de déchets autonome nettoyant notre belle planète bleue, recouverte de détritus et désertée par les humains depuis longtemps. Inutile de dire que chaque nouveau film de chez Pixar est attendu comme le messie par les fan d'animation, et ce nouvel opus est bien partit pour battre des records.

Pour ne pas vous enlever le plaisir de voir ce film et étant donné qu'il vient juste de sortir, je vais éviter de trop m'étendre sur l'histoire et essayer de ne point trop en dévoiler. Tout d'abord l'univers du film : le futur... Il est peint de façon très noir, sur Terre ne subsiste que des vestige d'une civilisation qui a un peu trop abusé des bienfaits de la surconsommation (coucou, vous vous reconnaissez ?)... et dans ce décors digne des rues de naples il y a quelques mois vaque à ses fonctions de compacteur WALL-E héros robotique du film. A force de rester seul, notre pauvre machine a un peu pété les plombs et a développé une personnalité (personnellement si mon grille pain se met à éprouver des sentiments j'achèverai la bête pour lui éviter qu'il ne prenne conscience de sa condition...). Sa "vie" va changer lorsqu'il va rencontrer EVE, une sonde envoyée par les humains exilés pour des raisons sur lesquelles je ne vais pas m'étendre...


Le Waste Allocation Load Lifter Earth-class en pleine réflexion

Alors je sais, tous les médias encenssent ce film, donc vous n'irez pas le voir, ça vous énerve d'aimer un truc que tout le monde va aimer... Tant pis pour vous, vous allez manquer un très bon film, où l'on retrouve le studio Pixar des grands jours, avec un scénario intelligent et une excelente réalisation. Le thème de la science-fiction apocalyptique est loin d'être un choix facile quand on décide de réaliser un film grand public, et pourtant le concept prend plutot bien. Alors bien évidemment si vous avez-vu les affiches dans le métro, vous pouvez vous douter que l'histoire va tourner autour de l'idylle entre les deux protagoniste. Ceux (et celles) qui auront gardé l'esprit innocent et leur côté fleur bleue inclineront la tête de 30 degrés sur le côté en poussant un "Ooooooh, qu'ils sont mignons !", et les autres trouverons ça un peu mièvre, mais n'oublions pas que la production est signée Disney, et qu'ils ont fait bien pire dans le genre (en plus ça chantait !!!). Alors était-ce obligatoire d'inclure une histoire à l'eau de rose électronique dans ce film ? Personnellement je pense que c'est un bon choix, de part les astuces utilisées pour retranscrire des émotions à des objets dont la fonction originale ne les y prête pas, et puis un peu de tendresse, merde ! Côté réalisation graphique : les images sont vraiment époustouflantes, saluons-ici les performances du moteur renderman, ainsi que le sang et la sueur des développeurs qui ont été nécessaire à sa réalisation. Non, vraiment le résultat est bluffant, et pour peu que l'on soit amateur de space opera, les paysages sont de toute beauté.

Alors dans les critiques négatives, certains y verront une pub géante pour Apple et son fameux design (le character designer d'EVE a fortement été conseillé par le designer produit de la firme à la pomme), et le fait que Steve Jobs détienne une bonne part du capital de Pixar n'est peut être pas le fruit du hasard, mais bon c'est la dure loi du marché... En parlant marché venons-en au marketing, comme d'habitude j'ai été hermétique au buzz (mon cerveau se déconnecte quand je lit ce mot), mais j'ai cependant vu passer des affiches vintage tirées en édition limitées et dont je suis absolument fan (si vous avez des vieilles affiches de propagande soviétique, contactez-moi), ces affiches décore aussi les locaux des studios Pixar et sont à mon goût des chefs-d'oeuvre.


La belle EVE, sur une affiche de propagande des plus réeussie

Ceci conclus ma chronique sur ce film, j'espère avoir respecté mes objectifs et ne vous en avoir pas trop dit, pour conclure, je vais la faire en sms "alézy C tr0 b1!".


En bonus comme d'hab la bande annonce :


1 commentaire:

  1. Anonyme09:10

    Si ton grille pain commence à ressentir des émotions, je m'interrogerais surtout de savoir ce qu'il (ou elle) ressent quand on lui introduit des toasts ou quand il les éjacule grillés...

    ok je sors. Et je file voir Wall E bien sur.

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