10 nov. 2008

Le blog est à l'abandon (encore une fois) -- EDIT : Plus maintenant....

Bonjour à tous,


les critiques ciné et autre c'est un peu mort pour le moment, donc je vous propose de suivre mes aventures nord-américaines sur mon autre blog :


direction http://www.deadfish.fr


A bientôt les gus.


Bon finalement je l'ai fermé, de toute façon je n'y étais plus très assidu ces derniers temps, donc plutôt que de payer un hébergement dans le vide, me voici de retour sous blogger. J'y posterai quand l'envie m'en prendra...

30 juil. 2008

WALL-E : romance cybernétique sur fond post-apocalyptique

Voici donc un billet sur le cinéma, ça faisait longtemps et ma carte commençait à moisir dans mon portefeuille. Alors je sais, vous allez me dire qu'à 25 ans on a passé l'age de regarder des dessins animés... Mais bon, osef comme disait l'autre. Aujourd'hui sortait sur nos écran français le nouveau long métrage de Pixar : WALL-E, histoire d'un petit robot compacteur de déchets autonome nettoyant notre belle planète bleue, recouverte de détritus et désertée par les humains depuis longtemps. Inutile de dire que chaque nouveau film de chez Pixar est attendu comme le messie par les fan d'animation, et ce nouvel opus est bien partit pour battre des records.

Pour ne pas vous enlever le plaisir de voir ce film et étant donné qu'il vient juste de sortir, je vais éviter de trop m'étendre sur l'histoire et essayer de ne point trop en dévoiler. Tout d'abord l'univers du film : le futur... Il est peint de façon très noir, sur Terre ne subsiste que des vestige d'une civilisation qui a un peu trop abusé des bienfaits de la surconsommation (coucou, vous vous reconnaissez ?)... et dans ce décors digne des rues de naples il y a quelques mois vaque à ses fonctions de compacteur WALL-E héros robotique du film. A force de rester seul, notre pauvre machine a un peu pété les plombs et a développé une personnalité (personnellement si mon grille pain se met à éprouver des sentiments j'achèverai la bête pour lui éviter qu'il ne prenne conscience de sa condition...). Sa "vie" va changer lorsqu'il va rencontrer EVE, une sonde envoyée par les humains exilés pour des raisons sur lesquelles je ne vais pas m'étendre...


Le Waste Allocation Load Lifter Earth-class en pleine réflexion

Alors je sais, tous les médias encenssent ce film, donc vous n'irez pas le voir, ça vous énerve d'aimer un truc que tout le monde va aimer... Tant pis pour vous, vous allez manquer un très bon film, où l'on retrouve le studio Pixar des grands jours, avec un scénario intelligent et une excelente réalisation. Le thème de la science-fiction apocalyptique est loin d'être un choix facile quand on décide de réaliser un film grand public, et pourtant le concept prend plutot bien. Alors bien évidemment si vous avez-vu les affiches dans le métro, vous pouvez vous douter que l'histoire va tourner autour de l'idylle entre les deux protagoniste. Ceux (et celles) qui auront gardé l'esprit innocent et leur côté fleur bleue inclineront la tête de 30 degrés sur le côté en poussant un "Ooooooh, qu'ils sont mignons !", et les autres trouverons ça un peu mièvre, mais n'oublions pas que la production est signée Disney, et qu'ils ont fait bien pire dans le genre (en plus ça chantait !!!). Alors était-ce obligatoire d'inclure une histoire à l'eau de rose électronique dans ce film ? Personnellement je pense que c'est un bon choix, de part les astuces utilisées pour retranscrire des émotions à des objets dont la fonction originale ne les y prête pas, et puis un peu de tendresse, merde ! Côté réalisation graphique : les images sont vraiment époustouflantes, saluons-ici les performances du moteur renderman, ainsi que le sang et la sueur des développeurs qui ont été nécessaire à sa réalisation. Non, vraiment le résultat est bluffant, et pour peu que l'on soit amateur de space opera, les paysages sont de toute beauté.

Alors dans les critiques négatives, certains y verront une pub géante pour Apple et son fameux design (le character designer d'EVE a fortement été conseillé par le designer produit de la firme à la pomme), et le fait que Steve Jobs détienne une bonne part du capital de Pixar n'est peut être pas le fruit du hasard, mais bon c'est la dure loi du marché... En parlant marché venons-en au marketing, comme d'habitude j'ai été hermétique au buzz (mon cerveau se déconnecte quand je lit ce mot), mais j'ai cependant vu passer des affiches vintage tirées en édition limitées et dont je suis absolument fan (si vous avez des vieilles affiches de propagande soviétique, contactez-moi), ces affiches décore aussi les locaux des studios Pixar et sont à mon goût des chefs-d'oeuvre.


La belle EVE, sur une affiche de propagande des plus réeussie

Ceci conclus ma chronique sur ce film, j'espère avoir respecté mes objectifs et ne vous en avoir pas trop dit, pour conclure, je vais la faire en sms "alézy C tr0 b1!".


En bonus comme d'hab la bande annonce :


28 juil. 2008

Pandemic 2 : détruire l'humanité pour de rire

Un billet dédié à ceux qui ne sont pas encore en vacances ou ceux qui n'en ont pas du tout... Voici comment tuer votre productivité par ces chaudes journées d'été.

Je vous invite à découvrir ce jeux flash bien sympathique où vous incarnez un petit organisme, dont le but est d'éradiquer purement et simplement l'espèce humaine. Pour cela il faudra vous montrer discret, en infectant le plus grand nombre de personnes possible en optimisant vos caractéristiques d'infection et vos modes de confirmation. Déterminez enfin les symptômes de votre charmante création pour sceller définitivement le destin de l'humanité, bonne chance ! (Conseil : méfiez-vous de Madagascar, ils ne se laissent pas infecter aussi facilement que ça ;) ).


(cliquez sur l'image pour lancer le bousin).


Bref, une morale douteuse qui pourra inspirer les bio-terroriste en herbe, mais les meilleurs jeux sont toujours ceux où on joue le méchant :p.

10 mars 2008

Be kind, rewind : un hommage aux films fait à la main

"Soyez sympas, rembobinez" est un film du français Michel Gondry avec pour acteurs principaux Jack Black, Moss Def et Danny Clover. L'histoire se déroule dans une petite ville aux alentours de New York, plus particulièrement dans un vidéo club où un homme efface par accident toutes les bandes du magasin. Afin de permettre la survie de ce commerce de quartier nos héros vont se mettre à "suéder" (re-filmer, voir le film pour comprendre) les opus égarés avec les moyens du bord. Ainsi seront revisités des classiques comme Ghostbusters, le roi lion ou encore Robocop...

Je n'en dirais pas plus pour le résumé, inutile de vous gâcher le plaisir que j'ai eu à découvrir ce film à sa sortie (en présence de Michel Gondry lui-même... un des avantages de travailler à la Défense). Quand on voit ce film, impossible d'oublier les œuvres que l'on a tous fait gamins (ou moins jeunes) à l'aide du caméscope parental dont le résultat est assurément catastrophique, mais qui fait tout le temps plaisir à voir parce que "c'est moi qui l'ai fait"... Ce film est une invitation à la création qui met le cinéma à la porté de tous, et qui montre que les moyens importent peu tant que l'on tiens une idée. Les personnages sont attachants, décalés (qui aurait l'idée de tenir un commerce de location de VHS au XXIème siècle ?) et on se plonge très rapidement dans l'ambiance de ce quartier populaire et les habitants qui le compose. Sans jamais tomber dans la vulgarité ou le "lourd", cette comédie vous permettra de voir sous un autre angle les "classiques" du cinéma populaire. L'idée du réalisateur est aussi de mettre le cinéma à la portée de tous, désacraliser le 7ème art pour l'arracher à une élite culturelle pompeuse qui pense qu'on a jamais rien tourné de mieux que Citizen Kane ou l'arroseur arrosé des frères Lumière (dont je ne fait pas parti puisque j'adore les nanards comme Mosquito).

J'avoue que les personnage ont une personnalité un peu naïve qui donne un côté mièvre au film, mais on le pardonne volontiers devant le résultat final : un film grand public appréciable de tous pour peu que l'on ai passé son enfance à regarder et re-regarder les VHS de retour vers le futur ou d'Indiana Jones jusqu'à en user la bande (Qui a-dit que c'est pour ça que je n'ai pas de vie sociale aujourd'hui ?).

Pour conclure : un film léger, drôle et naïf qui invite à faire du cinéma, bref, une perle : foncez le voir...

La bande-annonce :

13 févr. 2008

Battle for Haditha


Avec beaucoup de retard, voici enfin mon opinion sur le film "Battle for Haditha". Alors pour tout de suite briser le suspens : c'est le meilleur film qu'il m'ait été donné de voir en ce début d'année, courrez le voir si vous en avez l'occasion. Voilà, comme ça, ceux qui ne lisent que le début des billets sont au courant. Maintenant détaillons.

Tout le film est basé sur un fait divers : "Irak, 19 novembre 2005 : un convoi de Marines est pris pour cible dans un attentat à Haditha. En représailles, les soldats attaquent brutalement les habitants du périmètre, faisant 24 morts, hommes, femmes et enfants".

Ce simple fait divers tristement d'actualité est vue sous trois angles différents : celui des Marines pris pour cible, celui des terroristes préparant leur action, et celui des familles victimes du conflit. On a beau savoir exactement tout ce qui va se passer dans le film, on est quand même tenu en haleine durant tout le déroulement des faits. Toute la puissance du film viens de l'immersion totale et du réalisme qui se dégage de chaque scène. La crainte permanente de l'attentat pour les troupes américaines, la haine permanente de l'envahisseur pour les forces rebelles, et enfin la crainte des représailles pour les populations civiles. Ce schéma, établi depuis la fin "officielle" de la guerre en 2003, est désormais quotidien et risque de se prolonger à moins d'un changement majeur dans la politique extérieures des états unis d'Amérique.

La difficulté d'un tel scénario est de ne pas tomber dans les clichés et le pari est réussi pour Nick Broomfield. L'absurdité du conflit est clairement dénoncée, sans nous servir le discours moralisateur habituel, sans minimiser ou exagérer les torts des deux camps. On est loin de l'affrontement du bien contre le mal et tout démontre clairement pour ceux qui en doutait encore, que la situation actuelle n'est guère sur le point de s'améliorer.

Au final, que retiendra-t-on de ce fait divers ? Peu de chose tant la mort est une chose courante en Irak (à vue de nez je dirais une 30ène par jour ces derniers mois d'après le flux rss du site Le Monde), et que la valeur d'une vie humaine est une donnée variable suivant les différents points du globe. Qui aura réellement remporté la bataille pour Haditha ? La propagande officielle des deux camps assurément. Hourra soldiers !

En bonus la bande annonce pour achever de vous convaincre (même si je la trouve très orientée "action" comparée au film) :


7 févr. 2008

Cloverfield : un film très mal cadré

On commence tout de suite par un premier film récemment sortit : Cloverfield
Pour vous décrire mon approche par rapport à ce film, je précise tout d'abord que j'ai été complètement imperméable à tout le le buzz qui a été fait autour. J'expliquerais peut être ultérieurement dans un autre post pourquoi je ne crois pas (ou plus) au buzz. Donc je suis allé voir cette étrangeté avec la naïveté digne d'un touriste allemand au mois d'août se rendant à la foire à neuneu. J'avais tout de même remarqué le nom J.J. Abrams et l'ai associé à Lost, dont la première saison m'avais laissé un souvenir plaisant. Voilà pour le background.

Dès le début du film, ambiance mystérieuse, scéance de visionnage de vidéo témoin... On apprend que le film a été trouvé dans l'endroit qu'on appelait Central Park ("formerly known as"). Bref une approche très immersive. La vidéo se lance, et effectivement c'est une vidéo amateure, avec tout les défauts associés à ce type de production, à savoir le principal : ça tremble. Ce film demande un temps d'adaptation du cerveau aux mouvements parkinsoniens du cadreur. Vous me direz, le fait de cadrer comme un connard a l'air d'être assez tendance en ce moment, il suffit de regarder un épisode de l'excelentissime série "the shield" pour le remarquer... Mais là, non c'est trop, alors sur un grand écran, l'effet du moindre mouvement est décuplé et c'est à la limite du supportable dans certaines scènes. Passons ce détail qui n'en est pas un pour nous intéresser à l'histoire.

J'espère ne pas spoiler le film en disant qu'il s'agit d'un gros machin venu d'on ne sais où qui détruit New York... On dira ce qu'on voudra, ça a déjà été fait, certe pas filmé comme ça, mais bon, le principe est le même. Le tout se passe en un laps de temps très court et s'enchaîne plutot bien. Les effets spéciaux sont de bonne facture, même si le cadrage tremblant et la mise au point en décalage avec l'action sert de cache misère de fortune. Le jeux des acteurs est discutable, il fait très naturel (le début du film fait vraiment comme si on avait réellement filmé une soirée, ce qui rend par conséquent le démarage très chiant) et les réactions des protagonistes à peu près crédibles. Ce qui me gènera toujours avec les héros c'est le besoin qu'ils ont d'aller sauver leurs amis au mépris d'un danger mortel et inconnu ignorant leur propre instinct de survie. Ca me parait toujours surjoué et assez peu crédible d'autant plus que le personnage en question n'est qu'un quiddam moyen passant sa vie dans des bureaux.

Je vais maintenant passer aux aspects positifs de ce film, ça va être rapide :
- Je pense que si un jour un gros machin s'attaquait au centre de New York, ça se passerait effectivement comme ça. Donc au niveau de la cohérence du scénario rien à dire.
- J'aime bien le design de la chose (et de ses sbires).
- Certaines scènes d'actions sont vraiment très prenantes (même si mal filmées) et s'enchainent bien.

Pour conclure, parce que je ne vais quand même pas utiliser tout mon talent de critique sur ce film, je dirais qu'il ne me laissera pas un souvenir impérissable et je ne le recommande pas vraiment. Je pense que s'il avait été réalisé de façon traditionnelle avec des plans normaux, on tenais un nanard. Donc l'aspect immersif de la caméra au poing ok, peut être (déjà vu avec le projet Blair Witch), mais désolé, ça n'a pas marché sur moi...

6 févr. 2008

Back in business

Les affaires reprennent : je reviens blogger ici. J'ai reçu ma carte UGC illimité, je vais donc m'atteler à critiquer les différents films que je serais aller voir. Je ne prétend pas avoir une culture cinématographique des plus complètes, mais j'espère que mes conseils avisés vous permettrons d'éviter un drame, tel que dépenser 10 euros et subir 30 minutes d'utilisation de temps de cerveau disponible, tout ça pour voir une daube (ou un navet, ça nous est tous arrivé).

Voilà pour le programme les enfants ! Bien entendu votre avis m'importe peu et mes propos n'engage que moi (les goûts et les couleurs...). Si des producteurs souhaitent me corrompre ou m'éliminer, je les invite à me contacter par email à l'adresse suivante : abuse@yopmail.com